La présente invention concerne un dispositif de vanne automatique à opercule rotatif, fonctionnant sans énergie, utilisable notamment dans les domaines de l’irrigation et de l’assainissement.
C’est un système, sans énergie électrique, adapté pour traiter les volumes de chasse jusqu’à 10 ou 12 m3, des débits pouvant atteindre 250 m3/h d’un effluent clair soit en sortie d’un ouvrage de décantation ou en sortie d’un premier étage de filtre planté.
L’invention peut être utilisée pour stocker puis libérer à fort débit, un volume de liquide clair ou chargé, contenu dans une cuve avec une possibilité de réglage continu sur toute la hauteur et dans ce cas, elle peut s’apparenter à un dispositif de chasse, on pourra alors l’appeler « chasse automatique à opercule rotatif ».
On peut aussi ne retenir que le corps principal et commander l’ouverture de l’opercule par un vérin pneumatique ou électrique ou simplement une tige manuelle, on pourra alors l’appeler « vanne à opercule rotatif ».
ABT a développé un dispositif et déposé un brevet N° 11 01435 qui décrit le procédé d’une vanne automatique à opercule rotatif.
Elle pourra être disposée en sortie ou intégrée à un ouvrage de stockage pour réaliser une répartition des bâchées vers différentes directions.
La présente invention a donc pour objet d’automatiser, sans autre énergie que celle fournie par la charge hydrostatique d’une masse de liquide, une vanne de forme cylindrique, carrée ou plus largement de révolution, comportant un opercule articulé autour d’un axe parallèle à l’axe du corps de vanne et plaqué à son extrémité, s’ouvrant en fonction du réglage en hauteur d’un flotteur.
DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT
Figure 1 et Figures 3a et 3b
L’invention se caractérise par un corps cylindrique (1) fermé à son extrémité par un opercule (2) sur lequel est fixé l’extrémité d’une liaison (7), qui est mobile autour d’un axe (3), parallèle au corps cylindrique (1), situé à sa partie supérieure et maintenu par un support (4).
L’axe (3) exerce par un serrage réglable, une pression suffisante pour plaquer l’opercule (2) sur l’extrémité du corps (1) et garantir ainsi l’étanchéité nécessaire.
Un bras (8) articulé par un axe (9) sur un support (10) fixé sur le corps cylindrique (1), comporte l’autre extrémité de la liaison (7) et à son extrémité un flotteur d’ouverture (19).
Il comporte aussi un doigt (11) qui sert de blocage à la gâche située sur l’équerre (12) articulée par un axe (13).
L’extrémité de cette équerre est articulée avec une tige (15) qui coulisse librement dans un guide (16) constitué par le support (10).
Au dessus se trouve un flotteur d’amorçage (14) coulissant librement le long de la tige jusqu’à une butée réglable (18), en fonction du niveau de liquide.
Figure 2
Une butée inférieure (17) permettra au flotteur d’amorçage (14) lorsqu’il descendra avec le niveau d’eau, d’exercer une pression pour amener la gâche à se bloquer à nouveau sur le doigt (11) du bras (8) en position basse.
On pourra noter que :
Le mouvement de rotation de l’opercule (2) avec l’extrémité du corps de vanne (1) constitue un « ciseaux » d’autant que l’on peut imaginer une forme adaptée au bord de l’opercule (2) en contact avec l’extrémité du corps de vanne (1).