LE MOBILE DE CHASSE A CLAPET

C’est un des systèmes, sans énergie électrique, le mieux adapté pour traiter les volumes de chasse jusqu’à 10 ou 12 m3, des débits pouvant atteindre 250 m3/h mais surtout un effluent brut dégrillé à 20 mm.

Depuis la pratique devenue courante du filtre à roseaux, où les chasses pendulaires ne sont pas adaptées sur un effluent brut, ABT a développé un dispositif et déposé auprès de l’INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE, un brevet N° 01 16546 qui décrit le procédé d’une chasse automatique à clapet.

Bien que le plus grand soin soit apporté à la réalisation des éléments constitutifs, ce type de mobile peut avoir une légère fuite lorsqu’un corps étranger se coince entre le corps du clapet et le battant, disparaissant généralement à la bâchée suivante.

 

DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT

PLAN N° 1/2

Le mobile est constitué d’un corps de clapet (1) fermé par un battant équilibré (2), mobile autour de son axe (3), prolongé à sa partie supérieure par un contrepoids (4) et à sa partie inférieure de l’attache d’une liaison souple (7).

Le contrepoids (4) est situé de telle sorte que son action maintienne le battant en position ouverte ou fermée, par le déplacement de sa masse de part et d’autre de l’axe d’articulation (3).

Sur l’axe (3), un flotteur (5) monté sur un bras (6) appuie sur le battant (2) du clapet, lorsque le niveau d’eau est au plus bas.

Un bras (8) articulé par un axe (9) sur un support (10) fixé sur le corps du clapet (1) comporte l’autre attache de la liaison souple (7) et à son extrémité un flotteur (19).

Il comporte aussi un doigt (11) qui sert de verrou à une encoche située sur l’équerre (12) articulée sur un axe (13).

L’extrémité de cette équerre est articulée avec une tige (15) qui coulisse librement dans un guide (16) constitué par le support (10).

Une butée (17) située sur la tige (15) limite le débattement de l’équerre (12).

Au dessus de cette butée, sur la tige (15) coulisse un flotteur (14) jusqu’à une butée réglable (18).

  • Lorsque la cuve est vide, le doigt (11) est bloqué dans l’encoche qui sert de verrou, située sur l’équerre (12).
  • Le flotteur (14) repose sur la butée (17)et le support (16).
  • Le battant (2) repose sur le siège du corps de clapet (1). Le flotteur (5) est en position basse grâce au niveau bas du liquide.
  • Pour le fonctionnement automatique du dispositif, il suffit de créer :
    • Ø une force pour l’ouvrir, alors qu’il est maintenu par la charge de la colonne d’eau
    • Ø et une force pour le fermer, lorsque le niveau d’eau est au plus bas.

PLAN N° 2/2

Le niveau monte progressivement pour atteindre la base du flotteur (14) et le soulève en coulissant le long de la tige (15) jusqu’à venir se bloquer sous la butée (18).

  • Le flotteur (5) articulé sur l’axe (3) suit le niveau jusqu’à une position verticale.
  • Lorsque le flotteur (14) vient sur la butée (18), il soulève la tige (15) qui entraîne le basculement de l’équerre (12) et la libération du doigt (11).
  • Le flotteur (19) provoque alors un brusque basculement du levier (8) qui entraîne par la liaison (7) l’ouverture du battant (2).

La charge hydrostatique provoque la vidange et l’abaissement du niveau d’eau.

  • Le battant (2) est maintenu en position ouverte grâce à son double équilibrage.
  • Lorsque le niveau d’eau diminue, le flotteur (5) s’abaisse et entraîne un basculement progressif du battant (2) jusqu’à ce que son équilibre soit rompu ou alors il se referme alors totalement.
  • Le flotteur (19) du levier (8) qui suit le niveau d’eau provoque l’appui du doigt (11) sur la face inclinée de l’équerre (12) qui bascule légèrement puis se verrouille.
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