LE MOBILE DE CHASSE PENDULAIRE ou à AUGET FLOTTANT

C’est un des systèmes le plus utilisé depuis le premier brevet déposé en 1966.

  • Depuis la pratique devenue courante du filtre à sable, plusieurs modèles sont apparus avec plus ou moins de technique et de fiabilité.
  • ABT a déposé auprès de l’INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE, un brevet N° 97 02315 qui décrit le procédé permettant de garantir :
  • Ø L’amorçage à débit nul, en position haute.

En effet, l’alimentation d’une petite station par un réseau gravitaire peut être de faible débit, en particulier pendant la période nocturne.

  • Ø Le désamorçage jusqu’à 10 m3/h, en position basse.

L’alimentation par poste de refoulement, par exemple, entraîne une valeur supérieure au débit de fin de bâchée qui empêche le mobile de se désamorcer.

Cette valeur est obtenue en standard, une exécution spéciale permet de garantir une valeur de 20 m3/h.

  • Ce type de mobile présente l’avantage d’être totalement étanche avant l’amorçage.
  • Il ne peut, par contre, être utilisé qu’avec un effluent décanté (après décanteur primaire ou décanteur digesteur) ou filtré (en second étage d’un filtre à sable planté de roseaux).

DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT

  • Le mobile de chasse (Fig.5) se caractérise par un flotteur (1) muni d’un déversoir horizontal (10), solidaire d’un tube d’évacuation (2) pénétrant dans celui-ci avec une forme appropriée, l’ensemble maintenu par un double étrier articulé(3) permettant sa rotation dans un axe horizontal (8) en fonction du niveau d’eau et relié à une section de tube d’évacuation fixe (11) par un élément de tuyauterie flexible (12) assurant son débattement.
  • Lorsque le niveau de liquide est au minimum (Fig.4), le mobile est en position basse et en état de flottabilité par le volume total du flotteur (1) et du tube de vidange (2), qui compensent la force engendrée par le poids propre du mobile et le contrepoids (5).
  • Lors de l’élévation du niveau de liquide, le flotteur (1) incline l’ensemble articulé (2) et (3) qui entraîne une diminution progressive du volume du flotteur (1) jusqu’au niveau d’amorçage (Fig.4) correspondant à l’angle maximum au delà duquel la loi d’équilibre n’est plus vérifiée.
  • A cette phase, la montée du plan d’eau entraîne une pénétration de liquide dans le réservoir (4) par le déversoir (10), ce qui contribue à la diminution de sa flottabilité et à son basculement progressif.
  • Lorsque le réservoir (4) est plein, le liquide s’écoule alors par le prolongement du bras (2) et (11) vers l’évacuation (7), annulant de ce fait sa propre flottabilité et provoquant un basculement plus rapide du mobile vers le fond.
  • La totalité du volume de liquide retenu est donc ainsi évacué avec un débit fonction de la hauteur de la colonne de liquide, du diamètre du bras (2) et des pertes de charge de la canalisation d’écoulement.
  • Lorsque le niveau d’eau (Fig.6) arrive à celui du déversoir (10), le débit d’écoulement diminue en fonction de la hauteur de la lame d’eau.
  • De ce fait la charge du tube d’évacuation (2) diminue de telle sorte qu’un état de flottabilité intermédiaire s’établit avec le flotteur (1) et le bras (2) provoquant la remontée de celui-ci le long de la tige (9), d’une hauteur (H)

La lame d’eau est alors totalement interrompue et la vidange du tube d’évacuation (2) facilitée par la pente créée.

  • L’ensemble tube d’évacuation (2) et flotteur (1) totalement vide, engendre (Fig.4) une poussée supérieure au contrepoids (5) suspendu alors aux têtes des tiges (9).
ABT MADE IN FRANCE