Un dispositif de vanne automatique, fonctionnant sans énergie autre qu’hydrostatique, est utilisable notamment dans les domaines de l’irrigation et de l’assainissement.
ABT a développé un dispositif simple, d’automatisation de sa vanne à pelle, et déposé auprès de l’INSTITUT NATIONAL DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE, un brevet N° 12 02409 qui en décrit le fonctionnement.
DESCRIPTION DU FONCTIONNEMENT
La présente invention a donc pour objet d’automatiser, sans autre énergie que celle fournie par la charge hydrostatique d’une masse de liquide, une vanne, comportant un opercule coulissant selon un axe perpendiculaire à l’axe du corps de vanne et plaqué sur un joint à son extrémité, s’ouvrant en fonction du réglage en hauteur d’un flotteur.
L’invention (Fig 1, 2, 3a et 3b) se caractérise par un corps (1) fermé par un opercule (2) sur lequel sont fixés deux pattes de guidage (2a et 2b) et l’extrémité d’une liaison souple (20), qui est mobile le long de deux glissières (3), perpendiculaires à l’axe du corps (1). L’usinage des glissières permet d’exercer une pression suffisante pour plaquer l’opercule (2) sur le joint à l’extrémité du corps (1) et garantir ainsi l’étanchéité nécessaire. Sur le corps sont fixés deux supports de guidage (4a et 4b) et les extrémités de deux liaisons souples (19 et 20).
Un bras (6) comporte l’autre extrémité de la liaison souple (19), est guidé par le support (4a), et est mécaniquement solidaire d’une tige (5) qui coulisse librement suivant un axe parallèle aux glissières à travers les deux pattes de guidage (2a et 2b) fixées sur l’opercule (2), elle-même liée à son extrémité à un flotteur d’ouverture (8) par un bras (8a). Le bras d’entrainement (6) comporte un doigt de verrouillage (7) qui sert de blocage à la gâche située sur chacune des deux équerres (13 et 17) articulées chacune par un axe (14 et 18).
L’extrémité de l’équerre de déclenchement (13) est articulée avec une tige (10) qui coulisse librement dans un guide constitué par le support (4a). Au dessus se trouve un flotteur d’amorçage (9) coulissant librement le long de la tige jusqu’à une butée réglable (12), en fonction du niveau de liquide. Une butée inférieure (11) permettra au flotteur d’amorçage (9) lorsqu’il descendra avec le niveau d’eau, d’exercer une pression pour amener la gâche à se bloquer à nouveau sur le doigt (7) du bras (6) en position basse.
L’extrémité de l’équerre de fermeture (17) est articulée avec une tige (16) qui coulisse librement dans un guide constitué par le support (4b), et qui comporte deux doigts (16a et 16b) venant en contact du bras (15a) du flotteur de fermeture (15).