Placé après le dispositif de chasse (poste de pompage ou chasse automatique), son rôle est de distribuer chaque bâchée successivement sur chaque sortie, pour l’alimentation d’un traitement biologique par filtres à sable.
Placé après le dispositif de chasse (poste de pompage ou chasse automatique), son rôle est de distribuer chaque bâchée successivement sur chaque sortie, pour l’alimentation d’un traitement biologique par filtres à sable.
Le fonctionnement utilise un mobile oscillant rotatif (Brevet N° 97 03368) se déplaçant sur une rampe circulaire, par la force de l’eau traversant un réservoir et d’un contrepoids qui rétablit l’équilibre après sa vidange temporisée.
Le débit maximum admissible par le dispositif est de 50 m3/h, d’un effluent obtenu après décantation ou filtration.
L’ouvrage est réalisé en polyéthylène, les composants du dispositif pendulaire sont en PVC, avec une articulation en aluminium, une boulonnerie en acier inoxydable et une masse de lestage en acier galvanisé à chaud.
L’ouvrage doit être placé sur une surface plane, horizontale, obtenue par terrassement en pleine fouille, et reposé sur un radier béton de 10 cm d’épaisseur.
Le remblayage est effectué au sable, sans compactage.
Dans tous les cas, nous conseillons de réaliser une dalle de propreté autour de l’ouvrage.
Le montage du mobile est normalement effectué par un technicien ABT, dès que les essais en eau peuvent se dérouler.
Le compteur de bâchées est depuis 2003 indépendant du mécanisme.
Il est désormais installé sur l’ouvrage de chasse s’il a été fourni en option.
Le fond de cuve et le corps du mobile doivent être passés au jet, au moins une fois par mois.
Le nettoyage du mobile lorsqu’il paraît nécessaire, peut être effectué au jet doux, en vérifiant que rien ne vient obstruer l’orifice de vidange Ø 12 du réservoir d’amorçage.
Ce réservoir est maintenu à la sortie du coude par un écrou Ø 8 appuyant sur une rondelle, il peut donc être démonté sans sortir l’ensemble du mobile.
Le mobile comporte un axe horizontal, monté sur roulements à billes type 6201 2RS, sur lequel pivote un étrier portant le corps du récepteur hydraulique.
L’étrier, par un mouvement de bascule, repose sur une couronne formant une roue à rochets, dont le guidage est réalisé par deux roulements à billes type 608 2RS.
Les roulements à billes en acier inoxydable doivent être contrôlés tous les six mois pour maintenir un fonctionnement correct.